La Gestalt-thérapie
Psychothérapie se pratiquant en séances individuelles en face à face et en groupe.
La Gestalt-thérapie se fonde sur l’expérience de contact du sujet avec son environnement et propose d’appréhender la personne dans sa globalité, prenant en compte toutes ses dimensions, sensorielle, émotionnelle, intellectuelle et sociale.
Ses bases théoriques intégratives s’enracinent dans les courants de la Gestalt-psychologie, de la théorie du champ, de la phénoménologie, de la psychanalyse et de la philosophie existentielle.
Gestalt vient du verbe allemand «gestalten» signifiant «mettre en forme, donner une structure».
Elle a de l’homme une vision à la fois :
- holistique : tout est inter-relié, les êtres et les choses ; le tout d’une situation n’est pas réductible à la somme de ses parties
- homéostatique : la recherche d’équilibre est une constante
- humaniste donc positive du développement humain.
Elle favorise le dialogue constant entre pensées, émotions et sensations corporelles.
Dans ce cadre, la relation réelle est aussi importante que la relation transférentielle.
La psychothérapie relationnelle
Le postulat de la psychothérapie relationnelle est que c’est la relation qui est thérapeutique; elle constitue le ressort de l’acquisition du savoir, dont l’objet est soi-même.
Le psychothérapeute s’inscrit dans la relation et encourage le client à être lui-aussi participant-observateur (intersubjectivité).
Il s’agit donc d’une dynamique interactive où les impasses expérientielles et existentielles vont pouvoir s’exprimer.
Le lien et l’interaction permettent à la confiance de se déployer avec intégrité, intimité et prise de risque.
L'approche existentielle
L'approche existentielle de la psychothérapie se fonde sur les enjeux ancrés au cœur de la condition humaine.
Elle s’attache au conflit qui survient lors de la confrontation de la personne aux fondamentaux de l’existence humaine comme la solitude, le temps, les choix, les projets de vie, la responsabilité...
Elle implique un travail de distanciation pour amener une réflexion existentielle personnelle.
Le passé (ou le souvenir de ce passé) est une composante qui s’infiltre dans notre existence et influence certains enjeux actuels.
Dans cette conception dynamique, l’être humain n’a pas une identité statique mais il a une «puissance d’être» qui s’engage à être soi dans le monde, donc à s’affirmer dans son individualité pour participer au monde de l’autre.